En 2019, environ 7 150 visas scientifiques ont été délivrés à des chercheurs non ressortissants de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen : 34% l’ont été pour des séjours inférieurs ou égaux à 3 mois et 66% pour des séjours allant au-delà. Pour les visas de long séjour (durée supérieure à 3 mois), 70% ont été délivrés aux ressortissants des pays suivants : Chine, Brésil, Inde, Algérie, Tunisie, États-Unis, Liban, Iran, Maroc, Japon10.
En 2021, 3 658 visas scientifiques de long séjour « passeport talent » ont été délivrés, et en 2022, 3 982 (chiffres provisoires), confirmant une reprise nette après la pandémie (+47% par rapport à 2020).
Les co-publications internationales de la France11
En 2020, le taux de co-publications internationales avec au moins une institution à l’étranger est de 65% pour la France, légèrement moins que celui du Royaume-Uni (67%) mais supérieur à celui de l’Allemagne (61%).
Parmi les dix premiers pays partenaires, les États-Unis pèsent pour 27% des co-publications, devant le Royaume-Uni (20%) et l’Allemagne (18%).
Principaux pays partenaires des co-publications scientifiques françaises (2014-2020)
Rang | Pays | Co-publications | Part |
---|---|---|---|
1 | États-Unis | 128 598 | 10% |
2 | Royaume-Uni | 90 943 | 7% |
3 | Allemagne | 86 871 | 7% |
4 | Italie | 72 570 | 6% |
5 | Espagne | 56 172 | 4% |
6 | Suisse | 45 047 | 4% |
7 | Canada | 42 427 | 3% |
8 | Pays-Bas | 39 600 | 3% |
9 | Belgique | 39 014 | 3% |
10 | Chine | 35 231 | 3% |
| Autres Pays | 621 177 | 49% |
Total co-publications françaises | 1 257 650 | 100% |
Source : Clarivate analytics – Web of Science, 2021.
La France est un pays attractif pour la recherche, particulièrement dans le cadre européen. Elle est le 4e pays de destination des mobilités de chercheurs de l’Union européenne, derrière les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni (2019). Les trois premières nationalités de chercheurs en mobilité en France, sont les Italiens, les Espagnols et les Roumains ; c’étaient les Italiens et les Allemands en 201612.
En France, 7,2 % des chercheurs13 ont connu une mobilité sortante entre 2006 et 2016. Parmi les pays OCDE, il s’agit d’une position médiane14. Les principaux flux de mobilité sortante des chercheurs français (mesuré par les publications) sont avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada et la Suisse. La mobilité entrante concerne sur la même période 6,2% des chercheurs, avec, comme principaux flux de mobilité entrante, l’Italie et l’Espagne.
34% des chercheurs postdoctoraux classifiés R3 ou R4 (chercheurs établis) ont effectué un séjour d’au moins trois mois à l’étranger au cours des dix dernières années de carrière postdoctorale, plaçant ainsi la France à la première place au niveau européen.
En France, la part des enseignants-chercheurs de nationalité étrangère a augmenté de 9% entre 2000 et 2020 et s’établit à 55 538, soit 7,4% du total15.
10 https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/accueil-en-france-des-scientifiques-etrangers-46403
11 MESR, L’État de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en France, n°15, mai 2022.
12 Les mobilités sont mesurées par les signatures incluses dans les publications scientifiques. More 4 Study Report, 2021, Commission européenne, p. 131.
13 Il s’agit d’auteurs scientifiques ayant publié au moins deux articles sur la période. Cet indicateur de mobilité a été retenu par l’OCDE pour son Tableau de bord de la science, de la technologie et de l’industrie.
14 L’État de l’Emploi scientifique en France – Rapport 2020, MESRI/SIES.
15 Source : GESUP2-RHSUPINFO
Campus France — chiffres clés 2025