Une croissance moyenne de 21% sur cinq ans
Entre 2016 et 2021, la mobilité vers la France a crû de 21% avec des progressions positives depuis l’ensemble des zones géographiques d’origine. L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient constitue la première région d’origine des étudiants étrangers en France (29%), devant l’Europe (25%), l’Afrique subsaharienne (23%), l’Asie-Océanie (13%) et les Amériques (8%).
Évolution du nombre d’étudiants étrangers en France par zone d’origine
Zone | Effectifs | Évolution | Part |
---|---|---|---|
ANMO | 112 523 | +24% | 29% |
Europe | 99 443 | +21% | 25% |
Afrique subsaharienne | 91 961 | +40% | 23% |
Asie-Océanie | 51 815 | +2% | 13% |
Amériques | 32 588 | +12% | 8% |
Origines inconnues | 4 300 | -19% | 1% |
Total | 392 630 | +21% | 100% |
Source : MESR/SIES, 2022.
La mobilité depuis l’Afrique subsaharienne en forte progression
En cinq ans, le nombre d’étudiants en provenance d’Afrique subsaharienne croît à un rythme deux fois plus rapide (+40%) que le nombre total d’étudiants étrangers en France. La mobilité depuis L’Europe (+21%) et depuis l’Afrique du Nord-Moyen-Orient (24%) suit une progression comparable. Depuis les Amériques (+12%) et, de façon plus marquée encore, depuis l’Asie-Océanie (+2%), la mobilité progresse moins vite. Ce sont les deux zones qui ont connu le plus fort coup d’arrêt en raison de la pandémie et qui commencent, en 2021-2022, à attirer de nouveau des étudiants. La mobilité depuis les Amériques est repartie en nette hausse sur un an (+15% par rapport à l’année précédente) tandis que, depuis l’Asie-Océanie, le retour à la mobilité ne s’est pas réalisé (+1% sur un an).
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